
Puisqu’on parle du service à la personne, autant aller voir à la source de quoi il retourne. Et bien, tout d’abord, les termes qu’on retiendra sont « gisement d’emplois important »- ce qui est inévitablement lié à « résorption du chômage » - et « satisfaire une demande forte de la part des citoyens ». Le service à la personne est donc l’eldorado, l’avenir de notre pays. Très bien, mais de quoi parle-t-on vraiment et que signifient réellement les termes « important » et « forte » ?
Le service à la personne se divise en trois grandes catégories : services à la famille, services de la vie quotidienne, services aux personnes âgées, handicapées, ou dépendantes. Et, quand on voit le nombre de sous-catégories, on se rend vite compte qu’on est tous, plus ou moins, des handicapés face à tant de complexité. Et encore, on n’en est pas à envisager d’étudier le quid du fameux Cesu…
Malgré tout, une chose est claire, l’ANSP insiste là-dessus : le service à la personne, c’est tout bénef ! D’abord, on ne sait précisément par quel miracle mais on est accrédité d’une réduction ou un crédit d'impôt sur le revenu de 50 % des sommes payées pour les services à la personne ; d’un crédit d’impôt de 50 % pour la garde des enfants de moins de 6 ans hors de votre domicile ; d’une exonération des cotisations patronales de Sécurité sociale (à hauteur de 15 points) si vous employez directement un salarié à votre domicile et d’un taux de TVA de 5,5 % si vous passez par un organisme agréé de services à la personne.
Tout ça c’est très bien, me direz-vous, mais des chiffres, on veut des chiffres ! Sinon, comment savoir ? En bref, 128 000 emplois créés dans le secteur en 2007, soit une croissance de 7,2% contre 104 000 en 2006. Plus parlant encore, 1 emploi sur 6 créé dans l’économie entre 2005 et 2007 est issu du secteur du service à la personne. Pour ceux qui auraient encore besoin d’un résumé : le service à la personne c’est plus l’avenir, c’est le présent de notre pays !
Pour preuve, ces chiffres qui ne parlent pas d’avenir mais d’ailleurs… En France, moins de 1,5% des salariés bénéficient, grâce à leur entreprise, d’un programme de service à la personne quand le pourcentage s’élève à 20% dans certains pays européens et à 60% aux Etats-Unis.
Alors voilà, c’est dit, on n’est pas là pour compter les moutons. En avant moussaillon, le train est en marche, et on est à bord !
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